Quoi de plus fascinant que de dramatiques photographies avant/après. Je vous avais précédemment montré des photos absolument dramatiques de Dubai et de Kamouraska. Devant la grande popularité de ce billet, je me dois donc de continuer la leçon. Pour preuve, les deux exemples suivants, qui vous tireront les larmes des yeux, ou de tout autre orifice jugé opportun. Voyez plutôt.
Exemple premier, ces tuyaux recouverts de goudron. Avant: beaucoup de goudron. Après: napu de goudron. C'est pas phénoménal ça? Encore plus beau qu'une femme qui accouche de quintuplés un soir de pleine lune.
Exemple second, Stéphane Dion (les lecteurs du Devoir auront tout de suite noté le lien à faire avec goudron). Dans la photo «avant», on apprécie le chef libéral en pleine perdition politique. Mais son avenir sombre s'illumine de 1000 feux, alors que les lecteurs de Sécrétion du Reader's Digest d'avril 2007 apprennent dans une entrevue de fond qu'il a nommé son chien Kyoto, en l'honneur du traité du même nom. (fait à noter, les selles de Kyoto font un compost hors du commun, bientôt en vente dans les bonnes épiceries dignes de ce nom sous le sceau Choix du président).
L'homme à gauche est renfrogné, pessimiste. L'homme à droite atteint le nirvana du renouveau. La différence est saisissante. Voyez plutôt:
Je vous sais émus et retournés. Ne me remerciez pas.
4 commentaires:
Ce qui m'inquiète, c'est où est passé le goudron?
Faudra attendre l'enquête du Journal de Mouial.
Après une enquête à succès déguisé en cheminée pendant deux semaines nous pourrons le voir en entrevue dans le 7 Jours, le Journal de Montréal, le Journal de Québec (par un scab de Nomade), TVA, LCN, et Canoë. Ensuite on aura sûrement le film produit par Denise Robert et réalisé par Binamé avec Rémy Girard dans le rôle de la cheminée "ah ben cry", filtre sépia pour accentuer l'effet de sous-sol. Ensuite le dossier complet dans le Cahier Week-end par Bruno Lapointe qui nous chie du cinéphile et du bijou comme une chatte prolifique qui met bas 15 chattons gris identique où Girard nous explique sa préparation pour rendre avec justesse la psychologie du tuyau métallique.
J'ai soudainement hâte au film. Pour cinéphiles.
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