11 mai 2008

Edith Petit-Nègre

Philémonpédia: parce que savoir, c'est fort!

EDITH PETIT-NÈGRE

Dépourvue d'orgueil littéraire, votre chronique Philémonpédia s'attaque aujourd'hui à ce classique agathachristien, Édith Petit-Nègre.

On vous aura prévenu.

Édith Nègre coulait de doux jours (quelle horrible début de phrase) avec son époux, Raoul Petit. Dépendante affective de Facebook, Édith fonda le groupe «Voulez-vous venir mourir sur mon île paradisiaque». À son grand étonnement et réconfort, 10 personnes se montrèrent intéressées.

Il serait inintéressant de les nommer toutes, car j'ai mieux à faire, à savoir aller dormir.

Sachez que Balthazar est mort de la goutte, que Hélène a souffert d'un virulent rhume qui ne pardonne pas et que Serge n'aurait vraiment pas dû se masturber avec la balayeuse centrale.

La morale de l'histoire hurle aux yeux: n'invitez jamais 10 étrangers sur votre île déserte. Je ne fais que vous rappeler ce que votre mère vous a toujours dit, alors pour les plaintes, on repassera.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Monsieur Perreault adorerait votre excellent calembour combinant le nom de jeune fille d'Edith et son nom de femme mariée pour en faire le titre de l'oeuvre...

Il jouirait presque, je dirais.

Kayou a dit...

C’est mon livre de chevet ! J’adore la première phrase, audacieusement concise, du 3e chapitre, alors qu’Édith va quelque part et que la narratrice, omnisciente, écrit :
« Elle alla là. »
Spontanément, le lecteur se demande où Édith alla. Deux lignes plus bas, la narratrice, omnisciente, offre un autre indice :
« Elle y alla. »
Cela semble plus clair. Le puzzle s’assemble lentement. Quel suspense !